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Comment l’élève
se transforme ? Myriam SALETESGroupe 6 Point de vue 1 :
Pratiquer une activité sportive permet à l’élève
de développer sa motricité.
Argument POUR :
La pratique physique entraîne des modifications physiologiques chez les élèves. · FLANDROIS, 1984, montre que la non pratique d’A.P.S. entraîne une baisse progressive de la VO2 max après 13 ans. · Programme 1996, première finalité de l’E.P.S. · Mission de l’enseignant : « Le professeur participe au développement de leurs aptitudes et capacités. » · Loi d’Orientation : « Le système éducatif doit également assurer une formation physique et sportive pour tous les jeunes. » · PARLEBAS dit que l’E.P.S. sert à enrichir les conduites motrices. · FAMOSE dans « Cognition et performances », 1993, « Le professeur construit l’acte qui développe les capacités motrices. » · Dossier E.P.S. 29, DELIGNIERES et LAROUCHE dans « A quoi sert l’E.P.S. ? » disent qu’elle lutte contre l’arthrose, l’ ostéoporose, les maladies cardio-vasculaires et le cholestérol. · PRENTICE, 1995 : « La pratique physique limite l’obésité. » · FLEISCHMAN : « L’E.P. développe l’équilibre et les aptitudes. » · SALLIS et col. « MVPD » Il existe une intensité de travail positif sur la santé. L’élève doit au moins faire 3 X 30min./semaine. Argument
CONTRE : L’E.P.S. possède des
moyens limités pour agir sur la motricité de l’élève. · Programme Lycée : 2 heures d’E.P.S. · PIERRON dans le Dossier E.P.S. « Analyse l’E.P.S. », Observation comportementale 1993, « Les élèves passent 15% du temps à pratiquer, 35% à attendre, 1% à aider les autres. · SIEDENTOP, 1982, Academic Learning Time Physical Education, il différencie le temps théorique de pratique du temps effectif d’apprentissage. Le temps de l’apprentissage est réduit. · DURAND Marc dans « Optimisation de la performance » dans Revue S.T.A.P.S. 1998 parle de « couples antagonistes ». Ex : Vitesse et précision : on ne peut pas être au maximum de vitesse et au maximum de précision, il faut en privilégier un. Point de vue 2 :
La prise en compte du groupe classe est nécessaire aux transformations des élèves.
Argument POUR : L’enseignant doit adapter les contenus
d’enseignement à la classe. ·
Charte des Programmes : notion
de « projet de classe » ·
BONNIOL et GENTHON :
Construction par l’enseignant de situations d’apprentissage avec des critères
de réussite et de réalisation. ·
PIZZINATO, construction de grilles
d’évaluation : « Quadrant Didactique » ·
Test PECHOMARO, construction de
situations d’évaluation ·
FAMOSE, « Les buts proposés
aux élèves doivent être clair et précis, expérience de la Trace Bleue. ·
Loi d’Orientation Art. 18 :
« Les établissements élaborent un projet, ils définissent les modalités
particulières de mettre en œuvre des objectifs et des programmes nationaux. » ·
Loi de Décentralisation de
Mitterrand, apparition des projets pédagogiques E.P.S. ·
Projet de MIAILHE, 1999, dans Revue
E.P.S. 276 : Contexte défavorisé de l’établissement dû à l’absence
de matériels et à des programmes peu variés ®
Décalage avec le système scolaire. Solution : Regroupement de plusieurs
établissements, donc plus de moyens. ·
GOIRAND, 7 étapes de la
construction de contenus d’enseignements. Argument CONTRE : Lors de l’interaction avec les élèves, une réadaptation
est toujours à effectuer par rapport à la planification de l’enseignant. ·
SIMON, « Les objectifs
contribuent à définir un « espace problème », il en distingue 2,
un symbolique et un physique ( configuré par la tâche qu’on réalise). Les
professeurs d’E.P.S. agissent dans le symbolique et subissent le physique. ·
HUBERMAN parle du « monde de
la classe vide », il l’identifie à la planification. ·
DURAND : Pendant l’action
l’élève s’éloigne des consignes. Chaque élèves dérivent sur le fait de
sa propre action. L’enseignant est accroché à l’action de l’élève.
Action collective dans la classe ® alternance de phases d’équilibres et de déséquilibres. Il y a
progression par ces phases de dérives. ·
SUCHMAN, 1997, « L’action
est de l’improvisation permanente, l’action n’est pas l’application de
plan, c’est de l’ajustement permanent aux conditions instantanées de la
situation. » ·
STRAUSS, 1991, dans « Ethnométhodologie »,
il développe une sociologie basée sur l’idée de négociation :
« ordre négocié ». ·
DOYLE W. dit que : « L’enseignement
est une activité basée sur un dilemme, une contradiction entre gérer sa
classe et gérer les apprentissages. Point de vue 3 :
Le développement de la citoyenneté en E.P.S. permet à l’élève d’acquérir
des compétences pour sa vie future.
Argument POUR : La pratique physique entraîne des
modifications dans le comportement de l’élève. ·
DAVISSE A. dans « Est ce
que ce qu’on propose aux enfants en E.P.S. ça a du sens ? ». Le
professeur doit lui donner envie de s’approprier sa propre conception. ·
MERAND et DELEMMES, 1988, dans
« Habitus santé » « Education à la santé », ils
visent un enseignement de valeurs, d’attitudes. ·
Programme Lycée : Finalités
de l’E.P.S. ·
Programme Collège : 3ème
finalité de l’E.P.S. ·
VEDEL F., 1999, Revue E.P.S. 281,
la pratique de l’escalade développe l’autonomie. ·
BIDEL et FOX, « la pratique
physique réduit l’anxiété, les dépressions, et remonte l’estime de soi »
dans « Santé en E.P.S. ». ·
DOULAT et NE, 1999, Revue E.P.S.
275 ·
MEART et BERTONE, l’E.P.S. permet
de donner des règles aux élèves : respect des règles. ·
DE LANDSHEERE, 1992, « l’E.P.S.
permet d’acquérir une attitude de vie saine, ce qui se traduit par un
encouragement à la pratique physique. » ·
Programme Lycée : « Apprendre
à s’échauffer », choisir un atelier en fonction de ses compétences. ·
DELIGNIERES, acquisition de compétences Argument CONTRE : L’E.P.S. fait l’objet de comparaisons sociales entraînant
des inégalités chez les élèves. ·
BOURDIEU et PASSERON :
« L’école ne fait que reproduire les inégalités de l’extérieur de
l’école à l’intérieur. » ·
DURAND M. dit qu’il y a une
tendance à l’évaluation dans le milieu scolaire, ce qui amène une différence
entre les élèves (mise en place de classement) |