AUTONOMIE


TYPE 3         VIGNEAU Sophie
ATHIAS Gersende

Premier point de vue :
L’attitude autonome chez l’élève est  issue de son degré de consentement par rapport à la loi et aux valeurs.

Premier argument : Le fait de négocier les règles avec les élèves peut permettre de les responsabiliser et donc de les rendre plus autonome.

Preuve scientifique : SEARLES .1998.  « Construction d’une réalité sociale ». Il distingue des règles régulatrices et constitutives qui permettent le déroulement du jeu . Le respect des règles sont à la base de notre société ( intégration/ autonomie.

Preuve didactique : MEARD et BERTONE. Revue EPS n°259.1996 :Ils proposent une collaboration lente et collective d’un code de jeu. Il consiste à introduire des règles de jeu à chaque fois qu’il est remis en cause. Ils ajoutent aussi que le jeu n’est pas institutionnalisé.
 
 
 

Deuxième argument : Une difficulté se manifeste lorsque l’élève est porteur d’autres mobiles et d’autres valeurs que celles de l’école ou lorsque ces valeurs sont en opposition avec celles de l’école .
à en partir ».
Preuve didactique : Dans l’activité tennis avec une classe de 4ème, l’enseignant négocie avec les élèves sur les théories de jeu, c’est à dire sur ce qu’ils veulent travailler par rapport aux points faibles qu’ils perçoivent. Les élèves arrivent à avoir une analyse réflexive sur leur pratique et tentent d’y remédier, ce qui les rends autonomes.

Preuve scientifique : ROCHEX.1992. « Travailler à partir des représentations, c’est travailler

Deuxième point de vue :
La mise en projet de l’élève apparaît comme un moyen facilitant progressivement l’accès à l’autonomie.

Premier argument : Quand on veut rendre l’élève autonome, l’APS peut avoir une valeur si elle permet d’associer plusieurs disciplines c’est à dire plusieurs registres de savoirs autour d’un projet ( interdisciplinarité

Preuve didactique :MEARD et BERTONE.1998.Des matières présentées habituellement de façon isolée et ne bénéficiant pas de représentation positive de la part des élèves prennent alors un sens.

Preuve institutionnelles : Circulaire du 23 Mai 1997. « Missions du professeur ». « Il les aide a développer leur esprit critique, à construire leur autonomie et à élaborer un projet personnel ».

Deuxième argument : L’action d’un sujet ne peut être saisie dans sa motivation profonde que par rapport au motif global qui oriente son activité : l’essentiel réside dans la capacité à rapporter les buts des actions d’apprentissage au motif.(VYGOTSKY) ( projet personnel.

Preuve didactique : DELIGNIERES. Revue EPS n°217.1989. Cet article repose sur la conception d’un tableau d’éléments gymnique en filiation. L’intérêt de cet article réside dans le fait que celui-ci ne se contente pas d’établir différent niveau de difficultés dans différentes familles gymniques, il les relie et les met en filiation les uns avec les autres pour que l’élève trouve son cheminement personnel. Ce tableau reproduit sur une fiche individuelle engage celui-ci à faire des choix. Ici, la négociation d’un contrat individuel par l’élève paraît garantir une attitude véritablement autonome de l’apprenant. La fonction de la fiche est de substituer au guidage direct de l’enseignant, un guidage indirect, médié.

Preuve didactique : NOT. « L’élève ne veut pas qu’on l’intéresse il faire des choses qui l’intéresse »

Troisième argument : La cohésion des élèves dans un groupe vers un objectif commun est un outil possible pour faciliter l’engagement de chacun vers une plus grande autonomie ( projet collectif.
Preuve didactique : DOULAT et NE. Revue EPS n°275.1999. Ils évoquent l’éducation à l’autonomie lors d’un stage APPN ski pour des terminales optionnaires, en négociant l’emploi du temps de tous les moments de la journée : échange pour préciser les règles de vie et les modalités de pratique (raquettes, ski,…). Cette collaboration est un outil à l’accès à l’autonomie.

Preuve didactique : Pour qu’un groupe produise une dynamique et devienne un « groupe d’action » il faut un objectif commun et une valence positive. PALMADE. 1961.
 

Troisième point de vue :
L’utilisation de l’évaluation dans les contenus d’enseignement peut apparaître comme un outil pour rendre l’élève plus autonome de manière progressive.

 Premier argument : La prise de conscience au moyen de l’évaluation par une verbalisation de l’élève est un outil pour lui faire comprendre son action, et d’adapter son comportement en utilisant des stratégies plus efficaces dans des situations d’apprentissage.

Preuve institutionnelle : Programme du cycle central du 10/02/1997
Dans les compétences générales : « Apprécier et adapter les procédures utilisées dans l’action au regard des résultat à obtenir : élaborer une stratégie personnelle d’apprentissage utitisant la connaissance des résultats.

Preuve scientifique
BERNSTEIN.1967 :L’autonomie de l’individu peut être sollicitée lorsqu’il y a un couplage direct de la perception et de l’action elle-même ; en d’autres termes le but fixé et les moyens mis en œuvre sont des outils pour une mise en action autonome .
 
 

Deuxième argument : L’auto-évaluation peut permettre de manipuler des variables d’apprentissage qui peuvent être un facteur favorisant une démarche plus autonome de l’élève dans les tâches.
Preuve scientifique : MEARD et BERTONE. Revue EPS n°259.1996 :Ils proposent une collaboration lente et collective d’un code de jeu. Il consiste à introduire des règles de jeu à chaque fois qu’il est remis en cause. Ils ajoutent aussi que le jeu n’est pas institutionnalisé.

Preuve didactique :
LACROIX. Revue EPS n°232. 1991. En cycle d’endurance .Ce qui importe d’acquérir dans ce cas, c’est la capacité à réguler son allure à partir du projet auto-gestionnaire. L’auto-évaluation par une  verbalisation des critères de son projet, permet une remise en cause de ses stratégies. Cette auto-évaluation apparaît comme un outil permettant d’acquérir des attitudes autonomes.
 
 
 

Troisième argument : L’entraide, la coopération peuvent être facilité par une co-évaluation entre les élèves et participe, en outre, à une éducation à l’autonomie. « L’autonomie, ce n’est pas être seul c’est s’éprouver responsable et en communion avec les autres ». HOFFMANS .1987.
Preuve scientifique :
LACROIX. Revue EPS n°232. 1991. En cycle d’endurance .Ce qui importe d’acquérir dans ce cas, c’est la capacité à réguler son allure à partir du projet auto-gestionnaire. L’auto-évaluation par une  verbalisation des critères de son projet, permet une remise en cause de ses stratégies. Cette auto-évaluation apparaît comme un outil permettant d’acquérir des attitudes autonomes.

Preuve didactique : En lutte, l’enseignant avec une classe de terminale fait travailler les élèves avec des fiches. Chaque élève a une fiche et lorsque 2 combattent, les autres cochent la case correspondante à l’attitude de l’élève observé . Par exemple pour l’occupation de l’espace, les cases différentes sont :
1-N’attaque que face à l’adversaire.
2-Utilise aussi les côtés.
3-Attaque aussi en passant derrière l’adversaire.
4-Utilise tout l’espace.
Ceci peut être fait toutes les 3 leçons afin d’observer une progression. Les élèves voient ainsi ce qu’on attend d’eux, le comprennent et il est donc plus facile pour eux d’apprendre.