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TD 6 :
L'
introduction
L'introduction sert à présenter le sujet et à
annoncer la manière retenue pour répondre à la question.
On peut dans l'introduction exposer le point de vue qu'on aura choisi,
comme on peut attendre en conclusion pour le faire ou bien l'affirmer au
fil de l'argumentation (développement). Trois parties forment l'introduction
:
sujet amené
(idée générale liée au sujet ; on ne part pas
du déluge ou du début de l'EPS) ;
sujet déplié sous forme
affirmative ou interrogative (on met les mots du sujet en tension les uns
par rapport aux autres en tout en progressant vers son point de vue ) ;
sujet posé sous forme affirmative
(on reformule la question et on peut immédiatement annoncer son
point de vue ) ;
sujet divisé (on présente
les parties du développement).
On applique en fait le principe de l'entonnoir
: on va du général au particulier.
Voici un exemple d'introduction
(note 9 agregation interne):
Sujet:La référence au champ de la technique, après
avoir déserté le discours didactique en EPS semble actuellement
réinvestir les pratiques scolaires de la discipline.
Quels avantages les enseignants peuvent-ils tirer de cette recentration
dans l'élaboration et la mise en oeuvre de leurs contenus d'enseignement?
Selon Placek, cité par Durand (1996) l'objectif des enseignants
lorsqu'ils planifient serait de maintenir leurs élèves "busy,
happy, and good" (occupés, heureux et sages) mais pas de faciliter
leurs apprentissages. D'après ce point de vue, le retour éventuel
du "champ de la technique" dans les pratiques scolaires en EPS pourrait
être, paradoxalement une réponse à ce souci prioritaire
de privilégier, lors de la planification , la relation pédagogique
sur les apprentissages. Encore faudrait-il s'interroger sur la pertinence
de cette séparation de la planification du reste de l'action pédagogique
; sur les avantages explicites ou implicites que les enseignants recherchent
lors de l'utilisation d'un cadre théorique, ici celui de la technique,
pour structurer leur action. |
sujet amené:
on part du thème,
mais les mots
du sujet ne sont
pas suffisament
repris |
De plus, d'autres interrogations relatives à l'utilisation de
la technique, subsistent. D'une part des personnes de" terrain " qui reviendraient
vers des pratiques ayant fait leurs preuves et d'autre part des didacticiens
qui ignoreraient maintenant les avantages que l'on tirerait de ces références
techniques. De telles dichotomies sont-elles valides?
Ne se retrouveraient-elles pas dans les définitions du "champ
de la technique"? Ce terme ambigu, sorte de "concept éponge" pourrait
être entendu d'une façon particulière par les didacticiens,
ce qui les conduirait à le rejeter, et d'une autre par les praticiens
qui en verraient tout l'attrait. La "technique maudite" en référence
à l'article de Garassino dans la revue EPS contre une "nouvelle
technique"?
Ces définitions caricaturales méritent d'être discutées
et ne sont que des points de départ à une réflexion
sur le rôle que joue la technique comme objet conceptuel dans les
interactions théories-pratiques utilisées ou non par les
enseignants pour construire et définir leurs contenus d'enseignements.
Ces derniers étant compris au sens large, à la fois comme
prévisions, mais aussi comme produit de relations (enseignant, élève,
savoir). |
Sujet déplié :
l'opposition
technicien/didacticien
est vue mais est trop
développée par rapport
aux contenus
d'enseignement. |
Pour traverser ces interrogations et tenter d'y répondre, ce
devoir cherchera à montrer que faire référence au
"champ de la technique" peut faciliter le travail des enseignants à
condition d'être une aide pour l'apprentissage des contenus d'enseignement
par les élèves.
Cependant, l'utilisation plus ou moins importante de la "technique"
par un enseignant semble ne devoir être qu'un indicateur parmi d'autres
possibles de l'acte pédagogique tels que, le "modèle intime
de l'élève", le fonctionnement ou non en équipe, le
rôle des projets...
En conséquence les avantages tirés de cette utilisation
par les enseignants seront différents selon leur style d'enseignement,
les caractéristiques des élèves, voire les conditions
matérielles d'enseignement. |
Sujet posé:
ici le point de vue
est annoncé.
L'ensemble est trop
long. |
Pour répondre, à partir d'une première définition
de la "technique" que nous emprunterons à P. Arnaud il va être
inventorié ce qui est positif dans cette dernière pour définir
des contenus pertinents. Puis à l'aide d'une deuxième définition,
cette fois extraite des travaux de M. Mauss, sociologue de "l'entre-deux
guerres" les limites de cette approche seront analysées. Ce travail
s'achèvera par des propositions basées sur une définition
scolaire de la technique en EPS afin de proposer des contenus d'enseignement
adaptés au plus grand nombre d'élèves à partir
de l'analyse de deux propositions concurrentes en natation. |
Sujet divisé:
3 définitions de la
technique:
-
universelle
-
culturelle
-
scolaire
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On remarquera la présence de liens ( connecteurs
logiques, marqueurs,
pronoms, etc.) entre les phrases qui assurent la cohésion
du texte.
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