Développement organique et foncier
Définitions:
Universalis
Le développement fait intervenir l’ensemble des mécanismes
qui, à partir d’unités élémentaires, édifient
au sein de l’individu des ensembles de plus en plus complexes agissant
en relation les uns avec les autres. Les interactions ainsi que la dépendance
étroite de ces mécanismes tant à l’égard du
programme génétique qu’à l’égard de l’environnement
rendent compte de cette complexité
H. Laborit
« L’ontogenèse, reproduit en quelques heures, jours ou
semaines selon les espèces, la longue histoire de la vie étalée
sur des millions d’années. »
Historique
Les textes officiels
Programme classe de seconde
"Les élèves de la classe de seconde sont très
divers dans leurs morphologies, leurs ressources perceptives et motrices,
leurs goûts et leurs motivations.(...) Ici plus qu'ailleurs, les
élèves aiment comprendre l'intérêt de telle
ou telle activité avant de s'y engager."
Programme troisième
"Les contenus et les démarches d'enseignement doivent aussi
prendre en compte l'évolution physiologique, psychologique, sociale
et intellectuelle des adolescents, et particulièrement la différenciation
filles/garçons."
Programme cycle central
"En EPS, ces répercussions dues à l'adolescence sont
amplifiées par l'importance des transformations morphologiques (taille,
poids, apparence) et par leur manifestation à des moments différents
suivant les élèves.
La mixité doit être encouragée, (...) elle ne peut
être conduite dans l'ignorance des différences."
Classe de sixième
Les élèves qui entrent en classe de sixième présentent
globalement quelques traits caractéristiques particulièrement
sollicités par les pratiques physiques :
 | le désir d'agir, en vue d'un plaisir et d'un résultat immédiats |
| l'envie de jouer avec les autres, qui conduit l'élève à ressentir la nécessité de la règle. Dans cette perspective, la règle ne leur apparaît pas comme une contrainte artificielle mais comme faisant partie de l'action elle-même. |
| Le retentissement affectif intense sucité par leur engagement dans l'action physique. |
Représentation de l'
Propositions d'auteurs
Falguairette, STAPS, 1989
Affirmation à la suite d'une revue de littérature:
"La consommation maximale en oxygène(L.min-1) augmente de façon
continue et régulière de 5 à 17-18 ans chez le garçon
et de 5 à 14-15 ans chez la fille. Le gain annuel moyen est de 0.2
L.min-1 chez les garçons et de 0.1 L.min-1 chez les filles."
La période où les gains sont maximaux par l'entrainement
est la période prépubertaire.
Ahmaïdi Saïd, CNED
L'adaptation à l'effort a pour but de régénérer
le stock d'ATP qui est utilisé par 3 processus:
- anaérobie alactique d' instantané à 7" / 20"
- anaérobie lactique quelques secondes à 40" / 2' interrompue par l'acidose tissulaire
- aérobie à partir de 2 ou 3'
Les temps de récupération permettent, s'ils sont bien dosés, d'utiliser le phénomène de surcompensation qui suit une consommation énergétique (trouver référence).
| L'évaluation de la puissance anaérobie peut se faire par les tests de détente verticale |
| L'évaluation de la capacité anaérobie peut se faire par un test sur 400m, temps du 2ème 50m et du dernier, la comparaison des deux donne cette valeur |
| L'évaluation de la capacité aérobie peut se faire par les tests de Cooper ou course navette. |
PRADET Michel
4 principes de l'entraînement :
- l'efficacité est maximale quand l'exercice est réalisé à proximité des limites du système énergétique sollicité
- La puissance et la capacité devront être développées en harmonie
- La puissance se développe par des exercices d'intensité maximale ou supérieures au max pendant des durées inférieures à celle du phénomène travaillé
- la capacité se développe par des exercices infra-maximaux mais pendant des durées supérieures.
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| Intensité | Maximum | 110% (survitesse) | 90% | ||
| Durée d'EFFORT | 2" | 7" | 7" | 14" | |
| Durée de récupération | 1'30 | 3' | 3' | 6' | |
| Nature de la récupération | Active | Active | |||
| Quantité de travail | dès la baisse de l'efficacité (8 à 10 repétitions) | dès la baisse de l'efficacité (8 à 10 repétitions) |
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| Intensité | 100% | 100% (fractionné) | 80% | 90% | |
| Durée d'EFFORT | 14" | 45" | 45" | 4' | |
| Durée de récupération | 3" | 30" | 6' | 12' | |
| Nature de la récupération | Incomplête et inactive | 1/2 Active | |||
| Quantité de travail | effondrement | effondrement |
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| Intensité | Intermittent (110% PMA) | 120% | Continue | 60% | |
| Durée d'EFFORT | 1' | 3' | 30' | 45' | |
| Durée de récupération | 2'30" | 3' | adulte 140 puls/mn | ||
| Nature de la récupération | |||||
| Quantité de travail |
Facteurs jouant sur l'
Faits et affirmations
La VO2 Max est la consommation d'O2 d'un sujet, elle est corrélée à son poids :
| 35 ml / KG /mn pour la femme sédentaire |
| 45 ml / KG /mn pour l'homme sédentaire |
| 85 ml / KG /mn pour l'athlète extrème |
Le débit cardiaque est la mesure obtenue par le produit du volume d'éjection systolique et de la fréquence cardiaque.
La fréquence maximale théorique est de 220 - âge
L'éjection systolique :
| 80/110 ml/ mn pour un sédentaire |
| 110/180 ml / mn pour un sportif |
Retrouvera-t-on les sens perdus en EPS ANDRE Jacques 1999 Les
cahiers péda 285
L'EPS dans l'école
| L'EPS centrée sur l'évolution de 2 modèles (sportif et scolaire) n'a pas joué son rôle qui devrait être centré sur le corps. Certains enseignants dans les "disciplines assises" utilisent des techniques corporelles pendant que les enseignants d'EPS font remplir des grilles aux élèves. |
En cinquante minutes d'EPS, chaque élève ne bouge que 10' (étude de l'université de Louvain). On sollicite prioritairement la vue et l'ouïe. Les neuro-sciences montrent qu'il n'y a apprentissage durable que si les zones profondes du cerveau sont impliquées.
L'état de l'enfance en France PEP 1998 PEP
réaliser une photographie de la situation des enfants et adolescents
pour recenser leurs difficultés
| La majorité des enfants sont bien portants ce qui accentue l'exclusion de autres |
Centraliser les moyens statistiques est un moyen d'augmenter notre conaissance de ce type de problèmes.
INFOS RECENTES CONCERNANT LES TECHNIQUES DE SOUPLESSE.
Fowles,J.R.; Sale,D.G.; MacDougall,J.D. (2000). J. Appl. Physiol., 89(3):1179-1188.
Le but de cette étude était d’évaluer la performance de force après un exercice aigu d’étirement passif au maximum tolérable (PS(max)) chez des sujets humains.
Dix sujets adultes (6 hommes et 4 femmes) ont réalisé 30 min de PS(max) cyclique (13 étirements de 135 s durant 33 min) et une période contrôle similaire (Con) sans étirement des fléchisseurs plantaires de la cheville. Les mesures de la force isométrique (contraction volontaire maximal), l’interpolation de la secousse et l’électromyographie, et les caractéristiques de la secousse ont été évaluées avant (Pre), immédiatement après (Post), et 5, 15, 30, 45 et 60 min après PS(max) ou Con.
Comparé à Pre, la contraction volontaire maximale a diminuée à Post (28%) et à 5 (21%) 15 (13%), 30 (12%), 45 (10%) et 60 (9%) min après PS(max) (P<0.05).
L’activation des unités motrices et l’électromyogramme diminuèrent de façon significative après PS(max) mais recouvrèrent leur valeur initiale après 15 min. Un test additionnel confirma que la relation angle articulaire-moment a pu être temporairement altérée, mais seulement à Post. Ces données indiquent que l’étirement prolongé d’un muscle unique diminue la force volontaire jusqu’à une heure après l’étirement et, par conséquent, affaiblit l’activation et la force contractile dans la phase précoce du déficit, qinsi que la force contractile durant toute la période de déficit.
Ces résultats vont tout à fait dans le sens des conclusions que j'ai proposée (sans qu'il y ait eu jusqu'alors confirmation) concernant les risques de l'utilisation des techniques de souplesse avant l'entraînement ou avant une compétition au niveau de la performance motrice... cela me rassure !
Pascal Prevost.
