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LIOTARD Philippe
1 La leçon d'EP
L'EP n'est pas jouer LIOTARD Philippe corps et culture 1997
Les rapports entretenus par l'EP avec le plaisir vus au travers des
textes officiels
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La rationalisation de l'EP a entrainé une mise à l'index
du plaisir. Cette occultation est variable selon les époques et
peut constituer une analyseur valide de cette discipline. |
Pour Boigey, Demeny, Labbé, le plaisir fonctionne comme appât.
L'habileté du maîtrees de piloter les plaisirs.
Il est aussi un argument pour vanter sa méthode et dénigrer
celle des autres.
Pour Pierre Seurin, il n'y a de plaisir grand, qu'un plaisir différé.
Pour Loisel, Baquet, le plaisir provient de la participation à
un projet collectif.
Pour Le Boulch, le plaisir est la découverte d'autrui.
Les IO de 1923 traduisent la même pensée que les auteurs
de l'époque. Mais toutes les époques disent que l'école
c'est l'école.
Le plaisir de l'élève est second par rapport aux objectifs
utilitaires et à finalité repoussée dans le futur
par l'enseignant.
4 Les acteurs
La bascule identitaire de l'éducation physique des années
1930, LIOTARD Philippe AFRAPS 1993
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L'EP enjeu de pouvoir pour différentes corporations, médecins,
enseignants, a défini son identité de façon plurielle
à ses débuts. C'est le champ de la formation qui a cristallisé
au travers de son contrôle les luttes de ces différents groupes. |
Le champ de l'EP naissante est sous la domination des médecins,
autorité contestée d'abord par Hébert, elle finit
par être conquise par l'éducation nationale dont Loisel est
le symbole.
L'EP se définit de façon très réductrice
en se limitant au champ scolaire, l'identité de l'EP est la conscience
identitaire de ses enseignants
Tous les discours sur l'EP appellent à l'unité sous leur
bannière, et la formation est le moyen le plus efficace pour diffuser
ses idées.
Les médecins utilisent l'EP comme bouche-trou de leurs emploi
du temps.
La filiation avec la médecine était à dominante
universitaire.
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